— Quelques minutes à peine après les explosions aussi soudaines qu'inattendues et brutales dans le coeur de New York, des journalistes sont dépêché par les médias. Les réseaux sont saturés d'appels. Les secours sont dépassés tout comme les autorités.

— L'épais nuage de poussière se dissipe. Trois silhouettes apparaissent lentement. Elles semblent se relever lentement de cratères, un peu comme si les explosions avaient en réalité, été provoquées par leur propre chute. Qui sont-ils ? Comment sont-ils arrivés là ?

Pause.

— Dans les décombres, des survivants titubent. Autour, des gravats, de la taule froissée, déchirée, arrachée. Des barres de fer, des débris de verre jalonnent le sol. Des cris, des hurlements sur le moment, mais à présent le silence est retombée comme la faux de l'Ankou. Dans tout le pâté de maison, plus une seule vitre ne tient debout, le tremblement de la déflagration a eu raison des dernières. Quelques rares débris en équilibre terminent ici et là leur chute. Les sirènes hurlent partout. Des sanglots, des pleurs, des murmures… Les survivants retiennent leur souffle : est-ce réellement terminé ?

— Autour d'eux, des morts. Des membres arrachés, des corps mutilés, brûlés, écrasés… L'entraide ou le chacun pour soit ? Maintenant il faut survivre et sortir de là.

Play.

— La panique gagne les coeurs. Cris, Hurlements, appels à l'aide… Peur, Terreur, Détresse… Les survivants courent en tout sens à la recherche d'un abri. Certains sont piétinés, d'autres repoussés, une poignée, aidés. La panique fait ressurgir le plus primaire des instincts dans le coeur des hommes : celui de la survie. Les plus chanceux parviennent à sortir des trois immeubles touchés et se retrouvent titubant complètement désorientés en pleine rue.

— Ils sont les premiers à tomber sous le feu ennemi.

— Ils sont prit pour cible par l'un des nouveaux arrivants qui s'avance. Les deux autres s'élèvent et quittent le quartier dans des directions opposées. Les autorités sur place font feu, mais les balles ricochent et les forces de l'ordre deviennent à leur tour les pigeons d'argile. Le kévlar est traversé comme du papier, les blindages ne résistent pas. La liste des morts s'allonge un peu plus chaque seconde.

— L'un des trois immeuble touché menace de s'effondrer à chaque seconde. A l'intérieur, des survivants. Ils y sont encore coincés d'ailleurs, dans les deux autres, le même problème se pose pour les survivants. Comment redescendre pour sortir ? Comment remonter des sous-sol pour survivre ? Mais il faut aussi stopper les tirs ennemis…

— Deux certitudes : nos visiteurs ne sont pas là en amis et ils ne sont pas humains malgré leur apparence…