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Contexte

New York, année 2024.

Umbrella Corporation, grande firme pharmaceutique reconnue comme étant à l'origine des perturbations de la fin du XXe siècle dans le middle-west américain n'est plus. Les faits produits à Raccoon City en 1998, d'abords dissimulés par un gouvernement corrompu jusqu'à la moelle prirent de l'ampleur au fil du temps, et les nouveaux cas d'épidémies recensées à la suite autour de la planète levèrent finalement le voile sur le danger du bio-terrorisme dans le monde. Les risques d'expansions liés à ce nouveau phénomène entraînent la création d'une coalition de forces armées (Association de l’Évaluation et de la Sécurité contre le Bioterrorisme ou BSAA) au début des années 2000 ; celle-ci lutte corps et âme à l'annihilation totale des virus responsables d'abominations au quatre coins du globe.

De nos jours les consciences collectives ont pris connaissances de ces manifestations de morts qui reviennent à la vie, et en dehors des quelques bourgades reculées en campagne ou vivant en autarcie tous les citoyens ont été informés des gestes à reproduire en cas de pandémie : gestion de nourriture, barricades, défense et survie en milieu hostile. En clair, les apparitions de zombies ne sont pas rares et inhabituelles dans les petites, moyennes et grandes villes mais sont en général traitées rapidement et efficacement par les forces de l'ordre, le BSAA ou les civils eux-même quand ils estiment être en mesure de réduire la propagation. Plusieurs cas n'ont toutefois pas pu être totalement contrôlés et ont considérablement affaibli les défenses des Etats-Unis sur le plan militaire, alors rabattue au troisième rang mondial après la Chine et Israël.

A ce propos, le secrétaire d'Etat à la Défense a décrété, en 2020, l'usage d'un nouveau processus expérimental - propre aux américains – de stabilisation à grande échelle, sommairement nommé « Le dernier recours », qui consiste à mettre sous quarantaine un large périmètre et à diffuser une matière organique durcissant au contact de l'air en quelques secondes. Ce procédé onéreux qui s'est révélé à plusieurs reprises comme étant le plus efficace pour stopper les contaminations a malheureusement déjà conduit au sacrifice de maintes villes, dont Los Angeles, qui baignent désormais en totalité sous un dôme translucide de plusieurs centaines de mètres de hauteur, et de leurs habitants qui, n'ayant pas pu s'en sortir avant la mise en quarantaine, sont maintenant emprisonnés à vie dans cette matière conservatrice.

Ainsi le bio-terrorisme a encore de beaux jours devant lui, et Tricell, critiquée pour sa participation active aux mouvements de contamination, n'est pas prête de rendre la main.
A-t'on le droit d'espérer un retour à une vie normale à l'image de nos ancêtres ou devrions nous nous faire à l'idée qu'il nous sera impossible de faire machine arrière et vivre avec la crainte supplémentaire de mourir dans d'affreuses souffrances ?

Deux camps s'affrontent, faites le bon choix.